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Le port du chapeau étant interdit au temps de l’esclavage en Martinique, les affranchies apprennent à nouer leur foulard en madras afin d’en faire une véritable coiffe. La façon de nouer et le nombre de pointes révèlent la disponibilité amoureuse de celle qui la porte.
Les femmes entretenues de Martinique, parées de bijoux offerts par leur homme, revêtent la coiffe Matador. La tête de la Matador du Sud a un éventail devant et derrière la coiffe. La tête de la Matador de Saint-Pierre est composée d’un petit triangle devant et d’une queue plissée derrière.
Ou encore portée lors de cérémonies, la tête chaudière est de forme arrondie toute plissée à plat.
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